Course à la productivité





Depuis la démocratisation de youtube ces dernières années, les vlogs et chaines lifestyle ne cessent de fleurir. Elles promeuvent la productivité et montre la vie bien remplie des bloggeuses qui ne semblent pas perdre une seconde de leur journée. Bien entendu, une journée creuse n’aurait aucun intérêt à être vloggué, mais cette course à la productivité peut se montrer culpabilisante pour ceux qui regarde ce genre de contenu.

La preuve en est avec l’apparition des bullet journals et autre planers. Tout le monde est de plus en plus pressé et a mille choses à faire dans une journée. Entre travail, tâches ménagères, sport, amis, famille, hobbies, il est difficile de pouvoir tout concilier. Et pourtant il n’est pas devenu rare de voir de nombreuses personnes trouver encore le temps d’écrire un livre, de tenir un blog, de participer à une association ou pratiquer une autre activité chronophage. Aujourd’hui, avoir du temps pour sois est presque devenu inhabituel. 

Le problème qu’il en découle ? Je me mets à culpabiliser si je n’ai rien de particulier à faire. A force de vouloir tout planifier et de dévorer du contenu montrant des personnes productives, je me sens paresseuse et m’accuse de perdre du temps précieux. 

Mais serais-ce si mal de ne rien faire pendant quelques heures ? ou même une journée ?
Au fond, si l’on a envie de ne rien faire, pourquoi devrait-on à tout prix produire quelquechose ?
Tant que l’on ne se compare pas à d’autres par le biais d’internet, la culpabilité est moindre. C’est aussi l’une des raisons pour laquelle il est plus difficile de pratiquer le télétravail : sans ses collègues pour se motiver, il est plus difficile de rester concentré et productif. Mais cela reste du travail pour lequel on est payé, pas un hobbie ou un projet que l’on exerce sur son temps libre. 

Il peut être donc parfois être important de s’accuser de ne rien faire, lorsque l’on a une réelle pression derrière un travail comme une deadline ou des heures de travail imposé par votre patron. Mais si vous vous fixez des projets sur votre temps personnel, il faut aussi apprendre à lâcher du lest et vous écouter. Car c’est aussi bon parfois de ne rien faire.

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